vendredi 26 février 2010

Contribution botanico-egyptienne

Pour illustrer ce blog, je recherchais des articles liés aux plantes, sans trouver l'accroche pour lancer ce thème.
Ayant en commun la curiosité pour les plantes, mon copain Nico m'a insuflé cet article, l'agrémentant de son commentaire personnel :



"Je trouve que c'est un peu du sexisme de ne partir qu'entre filles je me propose donc de me joindre à vous afin de représenter la gente masculine et de vous éviter d'avoir des soucis avec la HALD".
Signé Nico.

Merci Nico de ta proposition généreuse, tu n'es pas le premier à tenter!!

Voilà donc cet article:

Chez les anciens Egyptiens, l'aloès avait la réputation de garder la
beauté et l'éclat aux femmes (NDR: faudra que j'y repense).
Les pharaons le considéraient comme un élixir de longue vie. La tradition voulait que l'on apportât un plant d'aloès symbole du renouvellement de la vie, comme cadeau lors des cérémonies funéraires (NDR : ça change des chrysanthèmes). Planté autour des pyramides et le long des routes menant à la Vallée des Rois, l'aloès accompagnait le pharaon dans son passage vers l'au delà, afin de le soigner et de le nourrir tout au long de son voyage. Quand il fleurissait, c'était un signe que le défunt avait heureusement atteint l'autre rive. Les prêtres associaientd'ailleurs la plante à leurs rites funéraires, l'incorporant à la composition de la formule de l'embaumement, sous le nom de "plante de l'immortalité".
L'aloès possédait aussi des vertus cosmétiques. On dit que les yeux de Cléopâtre devaient beaucoup de leur éclat à un collyre à base d'aloès confectionné par l'une de ses esclaves numides, et que la beauté de la peau de Néfertiti venaient de ses bains de lait d'ânesse et de pulpe d'aloès.






jeudi 25 février 2010

On y retournera!!

Deux fois par an : le 22 février et le 22 octobre quand le soleil se lève, les rayons viennent par l'entrée principale en mouvant à droite jusqu'à ce qu'ils atteignent le sanctuaire et illuminent les quatre statues. Les rayons du soleil continuent à illuminer les statues pendant 24 minutes seulement. Le lever du soleil dans le sanctuaire couvre la moitié de la statue de Rê-Horakhty et complètement la statue de Ramsès II et la moitié de la statue d'Amon Rê (sauf Ptah).

Regardez ce moment magique sur ce lien.


De plus, ce blog raconte l'histoire extraordinaire du déplacement de ce site fantastique (voir)


Sylvie

samedi 20 février 2010

Le fils de la soeur de son père...

Les analyses génétiques ont parlé. Toutankhamon ne serait pas le fils de Néfertiti. Il serait le fruit des amours incestueuses d'Akhenaton, pharaon, et de l'une de ses sœurs. Quant à la mort précoce du jeune pharaon, elle serait due au paludisme et a sans doute été précipitée par quelques tares génétiques.
 
L'inénarrable docteur Zahi Hawass , l'homme au Stetson vissé sur la tête à l'image d'Indiana Jones, son héros, a révélé à la presse mondiale ce mercredi 17 février 2010 au musée du Caire les résultats des analyses génétiques conduites sur plusieurs momies, dont celle de Toutankhamon.
L'étude éclaire d'un jour nouveau le destin étrange et si court du pharaon Toutankhamon, précisant également les filiations de la famille royale sur cinq générations.
Avant que les scientifiques ne s'en mêlent, la parole était aux historiens pour lesquels, Toutankhamon est le fils de Néfertiti et d'Amenhophis IV (ou Amenhotep IV). Inventeur du monothéisme, ce pharaon original réduit le pouvoir des prêtres et instaure le culte d'Aton, le disque solaire, au point de changer de nom pour devenir Akhenaton, « celui qui plaît à Aton ». A sa mort, le pouvoir religieux prend sa revanche et rétablit les croyances orthodoxes, dans lesquelles Amon tient un rôle principal. Le tout jeune pharaon, âgé de 9 ans, Toutankhaton, est débaptisé et nommé Toutankhamon. Mort très jeune (à 19 ans), il est inhumé avec fastes, comme en témoigne sa célèbre momie richement parée. 


En langage d'égyptologue, l'ADN fait de Toutankhamon le fils de KV55 et de KV35YL. En langage clair, d'Akhenaton et de la Jeune Dame. La momie trouvée dans la tombe numérotée KV55 est attribuée en effet au quatrième pharaon Amenhotep. Quant à la momie KV35YL, surnommée Jeune Dame (Young Lady), on pensait jusque-là qu'elle n'était autre que la belle Néfertiti. Mais elle aussi a subi des tests génétiques et son ADN montre qu'elle était la sœur d'Akhenaton. Par ailleurs, les études génétiques révèlent aussi que Akhenaton était le fils d'Amenhotep III et de Tiyi, tout comme la Jeune Dame de la tombe KV35YL, laquelle ne peut donc être Néfertiti, a conclu Zahi Hawass.
Toutankhamon est donc bien le fils de son père légitime (certains égyptologues en faisaient son frère) mais pas de la femme de son père. Sa mère était la sœur de son père... L'inceste était coutumier dans les lignées royales de l'Egypte antique et le fait n'est pas surprenant. Toutankhamon a d'ailleurs été marié à Ankhesenpaamon (née Ankhesenpaaton), fille de Néfertiti et d'Akhenaton. Les autres momies étudiées, celles de Youva et Touya, seraient, respectivement, le père et la mère de Tiyi et donc les grands-parents d'Akhenaton. Le mystère demeure, en revanche, pour les deux foetus retrouvés dans la tombe de Toutankhamon. Il en serait le père, nous dit l'ADN, mais leur mère reste inconnue. 

Ouh là là ! vous avez tout suivi ? quoi qu'il en soit, l'ADN qui ne nous donne toujours pas le vrai nom de la fameuse "young lady" mère de Toutankhamon, n'en reste cependant pas là dans la connaissance intime du jeune pharaon. En effet, il était "taré" ce pôv Toutankhamon !

Les résultats des test ADN précisent également les causes de la mort prématurée de Toutankhamon. De nombreuses thèses ont circulé, la dernière en date étant celle d'une gangrène fulgurante après une chute de char. Les chercheurs ont repéré les gènes d'un parasite connu, Plasmodium falciparum, agent du paludisme (ou malaria). La maladie a également été détectée chez trois autres membres de la famille. Les parents de Toutankhamon lui ont aussi légué quelques tares, notamment la maladie de Köhler, une nécrose des os qui déforme le pied et génère des douleurs pénibles.
Une autre thèse est infirmée, celle du syndrome de Marfan, qui aurait pu expliquer l'aspect physique, étonnamment longiligne, des représentations de la famille royale, simplement idéalisées par les artistes, qui suivaient la mode du moment, faisant du pharaon une figure d'adoration.
Avec son paludisme, les malformations et la nécrose des os, le pharaon éphémère ne semblait pas avoir une grande chance de vivre vieux. Le jeune homme a trouvé sa revanche sur le destin grâce aux fastes de sa momification, qui en ont fait une célébrité 34 siècles plus tard, quand Howard Carter a découvert sa tombe en 1922.
Merci Futura-sciences !

mercredi 17 février 2010

Le cousin de R2D2

Dans les journaux, ce 17 février 2010,
on parle de l'anniversaire du passage à l'euro - 8 ans déjà - mais également du fils de KV55 et de KV35YL.
Le voici :


Mais quel est ce cousin de R2D2 ?
Et du coup qui sont KV55 et KV35YL ?
Comme cela fait un petit moment qu'on a pas joué, c'est l'occasion de tenter le petit kdo surprise associé à cette énigme !

samedi 13 février 2010

Pour Agnès, Jean-Paul et les autres...

En réalisant des incursions de plus en plus approfondies sur la toile, j'ai découvert le site de l'Unesco qui présente 1001 merveilles du monde. Plus exactement, ils ont réalisé 2212 panophotographies sur 273 sites géographiques à travers la planète.

Une panophotographie est une photo en panoramique (déjà, rien que ça c'est sublime - n'hésitez pas cliquer sur la photo ci dessous pour l'agrandir)
mais en plus elle est interactive ! cela signifie qu'il suffit de pointer/cliquer votre souris sur la photo (sur leur site pas celle de ce blog !) et de bouger la main pour "se retourner dans la photo" et voir à 360° tout autour...
Par exemple, à droite du photographe qui a pris la photo ci dessus il y a ceci

et derrière lui ceci


Alors, j'ai surtout pensé à Agnès et Jean-Paul, grands passionnés de l'Egypte, à qui je suggère de plonger dans les centaines de points de vue originaux de l'Egypte proposés sur ce site...
Voilà de quoi se réchauffer, le corps, l'esprit et le coeur par un dimanche enneigé !


mardi 9 février 2010

Des cadeaux rien que pour vous !


Mais oui, mais oui ..vous le méritez bien !
Enfin pas tous mais certains/certaines oui sans doute ... ;-))

Alors voyons ce que nous pourrons rapporter :  il y a apparemment un choix varié d'artisanat de toutes sortes dans les souks avec des bijoux en or et en argent, des colliers d'ambre, des objets (fioles, photophores) en verre de couleur, des (fausses) antiquités, des papyrus, des tapisseries, des galabiya (costume local), des épices et des essences de fleurs et de parfums.

Alors là, déjà, je me sens mal car moi qui ai promis une petite lampe d'Aladin en bronze à la première gagnante du jeu Amentet, je ne vois pas dans la liste ci dessus de quoi tenir la promesse. Dis, cousine, une p'tite fiole ça ferait l'affaire ?

Pour en savoir plus sur l'artisanat hyper développé depuis - 4000 ans en Égypte je vous conseille vivement de cliquer sur les thèmes suivants. Les articles sont courts mais très enrichissants


Mais pour finir cet article, j'aimerais attirer votre attention sur la galabiya.  

"La galabiya traditionnelle des villageoises et des bédouines n’a pratiquement plus droit de cité parmi les femmes égyptiennes. Pourtant, stylistes et intellectuelles issues de l’élite s’investissent pour faire revivre ce patrimoine vestimentaire et particulièrement Chahira Mehrez.
Cette styliste est considérée comme l’une des plus importantes stylistes égyptiennes. Sa particularité est d’avoir réussi à collectionner un nombre impressionnant de costumes traditionnels de toutes les régions d’Egypte. Voulant faire revivre ce costume qui est en voie de disparition, elle a commencé par reproduire de nouvelles collections inspirées de ce costume et les mettre sur le marché. Une mission extrêmement difficile puisqu’il s’agit surtout de faire face à tout un style de vie, très occidentalisé" (lire l'article en entier).

Vu et lu comme ça c'est plutôt sympathique.


Mais à l'heure des débats sur la burka en France, on ne peut s'empêcher de s'interroger à la lecture de nombreux articles dans la presse égyptienne sur les galabiyas modernes de plus en plus "couvrantes", voilantes et pourtant faisant l'objet de collections de mode comme celles que nous pouvons connaitre... "Depuis quelques années, les maisons de couture spécialisées dans les galabiyas et autres abayas fleurissent un peu partout en Egypte. Une mode qui détrône peu à peu les vêtements occidentaux. Question de décence ou retour aux racines ? Chacun vit sa mode à sa guise." (lire l'article en entier)


lundi 8 février 2010

Et les femmes là dedans ?

Je pensais que certaines d'entre vous allait réagir et se lamenter : "Et pour nous les femmes??"

La réponse est royale : NEFERTITI !!

Eh oui, la dame avait son massage exclusif.
Pour parfaire sa beauté, elle avait un secret : massage à base d'huile essentielles de santal, jasmin, mimosa ou encore pétales de rose!!
Aujourd'hui son massage est toujours une référence, il s'appelle " le queen massage".
Nous aurons peut être l'occasion de le tester sur place!!

Merci ma coblogueuse : tes conseils avisés me facilitent ma vie de blogueuse!! Comme tu peux le voir: ca marche!!
Chriss.

dimanche 7 février 2010

Vous disiez "massages"?


Le massage était une technique très prisée dans l'Egype antique.
On a retrouvé dans une tombe de Saqqarah, celle de Ankhamor, un bas relief représentant deux hommes soignant deux autres hommes :massage des pieds pour l'un, massage des mains pour l'autre.

Posted by Picasa

mardi 2 février 2010

Quand les pyramides n'étaient pas pyramidales



Au début, les morts étaient  allongés au fond d'une fosse au dessus de laquelle on élevait un tumulus lui même bientôt entouré d'un petit muret de pierres.

Puis le muret de pierres fut amélioré et une construction funéraire rectangulaire appelée mastaba commença à évoquer une base de pyramide.
Les mastabas ont évolué au cours de l'Ancien Empire pour devenir des pyramides à degrés qui sont les premières formes architecturales de type pyramidal.
Souhaitant toujours atteindre des hauteurs de plus en plus importantes pour manifester l'importance et la puissance du défunt (pharaons), les premiers mastabas, à étage unique, ont tout d'abord évolué vers des mastabas à deux étages permettant d'accueillir de nouvelles structures funéraires, le second étage étant moins large et moins haut que le premier.



Avec les débuts de la IIIe dynastie (vers -2700 à -2600), les mastabas sont devenus des pyramides à degrés, constituées de plusieurs étages successifs ayant la forme globale d'un escalier gigantesque s'élevant vers le ciel. La première et la plus célèbre de ces pyramides à degrés est la pyramide de Djéser à Saqqarah, dont l'architecte était Imhotep. Imhotep voulut ériger une pyramide à degrés s'élevant, tel un escalier gigantesque, vers le ciel afin de symboliser l'ascension du défunt du « monde souterrain » vers les « Cieux ».



L'étape suivante de l'évolution des pyramides à degrés fut l'édification par le roi Snéfrou d'une pyramide dite rhomboïdale sur le site de Daschour. La pyramide rhomboïdale est une étape intermédiaire entre les pyramides à degrés et les pyramides à faces lisses. La pyramide rhomboïdale est une pyramide dont les faces lisses constituent une pente par morceaux dont l'inclinaison est différente. Le fait que la pente n'est pas uniforme tout au long de la pyramide, mais rhomboïdale, provient de ce que les architectes à l'origine de cette pyramide pensaient que la pente initiale était trop prononcée et fragilisait la construction ; ils la transformèrent donc suivant la forme décrite précédemment.


Ce type de pyramide est donc la dernière étape menant au stade ultime de l'évolution des pyramides d'Égypte vers les pyramides à faces lisses de la IVe dynastie (vers -2573 à -2454) ; parmi les plus célèbres on trouve les pyramides de Khéops, Khéphren, et Mykérinos, à Gizeh au Caire.
Source wikipedia

lundi 1 février 2010

Complément d'enquête

Une indicatrice de nos lectrices (ma soeurette pour tout dire) nous transmet une de ses photos, prise au musée du Caire, photo qui montre la collection des boomerangs de Toutânkhamon.

En effet, dans sa tombe, des boomerangs furent retrouvés dans des boîtes dans l'antichambre ou sur le sol de l'annexe. On pensait que le défunt chassait les mauvais esprits, représentés sous la forme d'oiseaux, dans l'au-delà. La plupart des boomerangs sont en bois avec des décorations incisées ; certains d'entre eux étaient dorés ou recouverts de faïence.

Pour être complet sur la question du boomerang on rappelle que le boomerang n'est pas spécifique à l'Australie : le plus ancien objet connu présenté comme un boomerang, vieux de 23 000 ans, a été retrouvé en 1985 lors de fouilles archéologiques à Oblazowa en Pologne ; il s'agit d'un objet en ivoire. Le plus vieux boomerang en bois connu, daté de 11 000 ans, a été trouvé dans une tourbière à Wyrie Swamp en Australie. Des  boomerangs en bois recouverts d'or ont été retrouvés en Égypte dans la tombe du pharaon Toutânkhamon (1350 ans avant JC).

Ayant trouvé une mine d'informations sur tout ce qui se rapporte au jeux sous l'Egypte pharaonique, vous ne manquerez pas d'en retrouver quelques éléments dans des articles futurs... en particulier concernant les jeux de sociétés...

Car le savent-elles nos co-voyageuses ?

à chaque voyage nous adoptons un jeu pour finir les journées harrassantes : ainsi nous savons jouer au yam's, au rami, à la Guerre des moutons... peut être que pour être dans l'air du pays nous devrions apprendre les règles du Senet ou du jeu du chien et du chacal !
Là, je sens que Patrice devient jaloux...!