lundi 26 avril 2010

Cernées

Depuis que nous avons décidé que notre périple se déroulerait cette année en Egypte, j'ai l'impression que toute l'actualité s'y rapporte. Pas tant celle de la presse internationale que celle littéraire, amicale (c'est la destination élue toptourism de l'année ?), que bien évidemment cinématographique...

C'est ainsi que nous sommes descendues ce week end en chameau vers les rives du Nil avec Adèle Blanc-sec.

Et grâce à elle, (oui, oui Valérie, nous avons pris bonne note), nous savons quoi dire pour faire avancer un chameau récalcitrant... Yallah ..... .......... ..... ..... ........... !

J'espère seulement que si nous rencontrons des égyptologues  ils auront des mines un peu plus avenantes que celles des copains d'Adèle...


mardi 6 avril 2010

Découvertes en veux-tu-en-voilà...

Une statue géante (plus de 4 mètres de haut) du dieu de la sagesse Thot, représenté sous forme de babouin et vieille de plus de trois mille ans, a été découverte en quatre morceaux, en compagnie de deux autres statues,près du temple d'Amenhotep III.  
C'est la première fois qu'une statue de cette taille de Thot, le dépeignant sous les traits d'un singe, est découverte.  
 
Les autres statues représentent d'une part la tête d'Amenhotep III (2,5 m en granit rouge - photo de droite) et le dieu Horus, représenté sous la forme d'un faucon, d'autre part le socle d'une statue en albâtre qui est censé avoir été le socle d'une statue d'Amenhotep III et enfin une statue en granit du pharaon Ramsès III, qui a régné il y a environ trois mille ans.



Ce qui est extraordinaire c'est que, 4000 ans après les faits, l'actualité "pharaonique" est toujours très vive.
Ainsi, fin février 2010, une mission archéologique française a découvert près du Caire le sarcophage en granit rose et au couvercle en basalte noir d'une reine jusqu'ici inconnue mais identifiée (grâce aux hieorglyphes inscrits sur son sarcophage),comme Bahnou, l'une des reines qui a régné sur l'Egypte de 2374 à 2192 av. J.-C et épouse de Pépi Ier ou Pépi II. 
A 4000 ans d'intervalle, le romantisme est toujours frappant : sur un côté du sarcophage, des hiéroglyphes indiquent que la reine est "l'épouse du roi et sa bien-aimée".













En mars encore, des archéologues égyptiens ont mis au jour les ruines d'un temple grec antique dédié à la déesse-chat égyptienne Bastet à Alexandrie. Six cents statues ptolémaïques ont également été découvertes, dont plusieurs à l'image de Bastet, la déesse de la joie et de la maternité, au visage de chat. Cette découverte est la première d'un temple ptolémaïque (période où l'egypte était "grecque") dédié à Bastet à Alexandrie. Cela indique que le culte de la déesse Bastet s'est poursuivi en Egypte après le déclin de l'époque égyptienne antique ce qui n'avait jamais été prouvé auparavant.